Le 25 mars, l'Agence
américaine de l'environnement EPA (Environmental Protection
Agency) a publié une
proposition de réglementation sur les nanoparticules, qui s'inspire
de la réglementation française. Et qui surprend. Au pays roi
de la réglementation « ultra light », ce serait une
première.
Photo : visualisation de nanomatériaux au microscope
L'EPA propose le
reporting et l'obligation d'enregistrement pour certaines substances
chimiques quand elle sont fabriquées à l'échelle nanométrique.
Voici un extrait du résumé publié par l'EPA :
Ajout du 10 avril : la page de l'EPA (le lien que j'ai mis initialement) a été modifiée, depuis que le préprojet ("prepublication") de réglementation a été transformé. Voir l'actualisation de l'EPA, commentée par la société de conseil juridique Bergeson & Campbell.
Ajout du 10 avril : la page de l'EPA (le lien que j'ai mis initialement) a été modifiée, depuis que le préprojet ("prepublication") de réglementation a été transformé. Voir l'actualisation de l'EPA, commentée par la société de conseil juridique Bergeson & Campbell.
"Spécifiquement,
l'EPA propose d'obliger les personnes qui fabriquent (y compris qui
importent) ou utilisent, ou qui envisagent de produire ou d'utiliser
ces substances chimiques, de notifier à l'EPA certaines
informations, incluant l'identité chimique spécifique, le volume de
production, les méthodes de fabrication, des informations sur les
expositions et délivrances, et tout autres données existantes qui
concernent les impacts environnementaux et sanitaires.
(…)
Cette information
faciliterait l'évaluation par l'EPA de ces matériaux ainsi que
l'identification des actions supplémentaires qui seraient
nécessaires ».
Cette proposition de
loi s'appuie sur la Toxic Substances Control Act (TSCA) qui
autorise l'EPA à demander une telle transparence.
Les nanoparticules
visées sont celles qui « sont fabriquées ou synthétisées
dans une forme telle que les particules primaires, agrégats ou
agglomérés ont une taille entre 1 et 100 nanomètres et présentent des caractéristiques uniques et nouvelles à cause de leur
taille ».
L'EPA a soumis cette proposition typiquement française aux commentaires du public américain, pendant une période de 90 jours.
Crédit photo : Université d'Exeter / flickr / creative commons
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